Action
Le croisement des champs de réalité propres à l’artiste, sa discipline (l’esthéthique), ses éléments de langage (les portes, les valeurs, la tridimensionnalité de l’homme, le rien…), son « terrain de jeu », sa feuille blanche, (le jardin d’Art), ses aspirations fondamentales (l’avancement de l’homme sur le chemin de l’Homme) conduisent à des projets en cohérence grâce à l’imagination.
Les projets peuvent être classés selon la logique de l’iceberg.
Les premiers sont au-dessus de la ligne de flottaison (glace dans Air). Ils sont facilement décryptables et le passage à la réalisation sera une évidence. Cela étant, on entre alors dans des questions de disponibilité de ressources, mais aussi de conviction plus ou moins grande de la portée de l’idée.
Les seconds (glace dans eau “chaude”) sont visibles sous la surface et au prix d’efforts et d’inspirations, ils peuvent devenir des projets attractifs.
Les troisièmes (glace dans eau “froide”) sont ceux qui sont au-dessous de la zone visible par transparence et les moyens d’exploration sont d’une autre nature. Un bathyscaphe pour la bibliographie nous plongera dans les profondeurs des bibliothèques, un autre suivra les détours et recoins d’une morphologie de Zwicky pour aller au bout de la combinatoire.
L’engagement dans l’action pose une autre problématique qui est celle des ressources, humaines et financières. Pour cet engagement dans l’action, le site préfigure les étapes à franchir pour la mise en œuvre des projets forcément pluridisciplinaires dans une forme normée qui s’apparente à celle des « plans d’affaires ».
L’engagement dans l’action renvoie aussi à des considérations éthiques. C’est la raison pour laquelle certains projets de glace dans Air, seront prioritaires. Il en est ainsi de la conceptualisation d’une technologie généthique.