
Photographie signée, faite à Bourg-en-Bresse. Puisque je me tiens assis, j’ai entre 3 et 4 mois. C’était la tradition de faire ce genre de prises de vues chez un professionnel.

En bas de la rue M, avec en arrière-plan les barrières en béton longées par une allée de peupliers qui bordent le dépotoir municipal que l’on appelle « le cheni ». À quelques semaines, maman me fait tester la position debout.

Au Tremblay devant une porte de dépendance de la ferme de mes grands-parents maternels, je respire l’air de la campagne avec maman.

Sur cette photo, j’ai au maximum 4 ans puisque j’ai dû attendre cet âge pour que l’on me coupe ma coque. Je l’avais encore lorsque j’ai dit, pour le compte de la communauté, le compliment à l’évêque en visite pastorale, sur la place de l’église. Le produit de la coupe de la coque a été conservé pendant des années dans l’un des tiroirs du meuble Henri II de la salle à manger de mes grands-parents paternels. Le regard et le sourire sont…Prometteurs !

Sur cette photo, j’ai environ 5 ans. Je n’ai plus ma coque ! En été, maman remplissait une lessiveuse d’eau le matin, pour qu’elle tiédisse au soleil, dans la cour de nos maisons de rue. Il lui arrivait d’ajouter une bouilloire d’eau chaude avant que je ne me décrasse car nous faisions notre toilette à l’évier. La douche viendra un peu plus tard. En arrière-plan, on voit la fenêtre et la porte de la forge.

Un petit garçon espiègle, vers 6-7 ans que sa maman disait quelques fois polisson. Son vêtement de laine était tricoté par maman ou ma grand-mère maternelle. Lorsqu’ils étaient usés, je participais au démontage, à la remise en pelote après lavage en vue du tricotage d’un autre lainage. J’avais appris à faire des pelotes rondes et des pelotes ovales.

La photo est de mauvaise qualité, mais elle est précieuse pour garder en mémoire la beauté de Suzette et son visage rayonnant le jour de nos fiançailles, en 1968. J’ai ici 22 ans.

Sur la plage, à Marseillan à 22 ans, en vacances avec Suzette.

Sur cette vue du bas de la rue M, ma grand-mère paternelle à droite et sa sœur, la tante Germaine posent, tandis que je regarde mon grand-père ferrer un cheval à même la rue. La porte au premier plan donne dans la salle à manger et sous l’enseigne, les deux portes de la forge sont largement ouvertes. Sur le trottoir un brabant permettant de labourer avec une bête de somme.

Pour une fête déguisée des enfants, je suis heureux et fier de mon chapeau de marin signé Lafayette. Et peut-être aussi de ma cavalière, la belle Chantal. La photographie est prise sur les marches de l’église. À regarder de près, l’expression des visages des autres enfants et la mienne pose question.

Avec mon frère Hervé dans la cour arrière. La porte donne dans l’atelier de papa. Mon frère à encore sa coque qui lui a été coupée à 3 ans. J’ai donc ici environ 5 ans.

Un garage avait été construit à la place de la vielle ferme en pisé située en face de notre logement, rue M. Mes parents avaient souscrit un contrat de distribution de carburant Shell. Sur la photo, maman, papa, mon frère Hervé dissimulé derrière poupette et le grand garçon en short qui est en train de faire sa croissance à 15-16 ans (18 centimètres et 20 kg en un an).

Dans mon portfolio, je parle de mon mal-être vers mes 15 ans. Le petit gars assis contre la fenêtre de la cuisine de l’appartement de mes parents fait visiblement la gueule. À côté de lui, maman est souriante. Papa est au premier plan à gauche. Les autres sont ma tante Marie-Louise, son mari et Jean-Luc leur fils. Je n’oublie pas poupette, sous la table qui attend quelque chose de papa.

Vers 9-10 ans, juste avant les premiers signes d’un désir d’émancipation qui se manifestait par la tentation de me peigner avec les cheveux à plat. Papa était formel, je devais m’en tenir à une coupe en brosse.

Dans un village de Bresse au sortir de la guerre, les rites réglaient le calendrier. J’ai été baptisé à la naissance, j’ai fait ma première communion à 7 ans (l’âge de raison !), ma communion solennelle à 12 ans, mais je n’ai pas fait ma confirmation. Mon grand-père a reçu l’extrême avant qu’il ne sorte vainqueur de la maladie. Ma pensée et mes engagements sont certainement dépendants de ces racines chrétiennes. C’est d’elles que je tiens ma liberté d’esprit. Si ce n’était pas le cas, elle devrait alors venir de la liberté de l’Esprit, ce qui revient au même.

Au lac d’Issarlès à Pâques, avec ma future belle famille, 7 ans plus tard. J’ai 15 ans et Suzette 14 ans.

À 30 ans avec tous les hommes de la famille côté paternel. Mon papa, mon grand-père Prosper, mon oncle Bernard dit Béno, Jean-Jacques son fils et nos deux premiers fils, Cyril et Damien. Tous les hommes de la famille côté paternel à l’exception d’Hervé mon frère qui était à l’étranger.

Je suis le quatrième à partir de la droite en bas. J’ai 17 ans.

6 ans, je suis passé chez les grands. Mon instituteur est le frère Berthelot à droite. Très doux ! En attendant le directeur, le frère Closel à gauche. Très dur ! Je suis le quatrième à gauche, au troisième rang, juste à côté de mon homonyme, Alain Millet, en pull rayé.

Sur cette photo, je suis encore à la maternelle dans laquelle je suis rentré à deux ans, à peine sevré. Je suis exactement au milieu du dernier rang. Au premier rang en cinquième place à partir de la gauche se trouve une blondinette frisée qui fut ma première amoureuse. On remarquera que Claude Laurent, au premier rang à droite, porte des sabots. La merveilleuse institutrice est sœur Sainte Blandine.

Une photo de classe de prépa dans laquelle je suis en bas le troisième à partir de la droite. J’ai 18 ans.